Un poste de dépense souvent sous-estimé

Lorsqu’on pense à un crédit immobilier, le premier réflexe est de se concentrer sur le taux d’intérêt proposé par la banque. Pourtant, un autre élément peut peser lourd dans le coût total du financement : l’assurance emprunteur. Obligatoire pour obtenir un prêt, elle couvre les risques liés à la santé, au décès ou à l’invalidité. En moyenne, son poids représente entre 25 % et 35 % du coût total d’un crédit, soit plusieurs milliers d’euros sur la durée du prêt. En 2025, avec la stabilité des taux immobiliers autour de 3 %, l’assurance devient plus que jamais un levier d’économies à ne pas négliger.

La résiliation à tout moment : une avancée majeure

Depuis la loi Lemoine, entrée en vigueur en 2022, tous les emprunteurs disposent d’un droit inédit : résilier leur assurance de prêt à tout moment, sans attendre la date anniversaire du contrat. Concrètement, cela signifie qu’il est possible de comparer régulièrement les offres et de changer dès qu’une solution plus compétitive se présente. Cette flexibilité a ouvert le marché, favorisant la concurrence entre les banques et les assureurs alternatifs. Résultat : les marges baissent, et les emprunteurs ont tout à gagner à se pencher sur leur contrat.

Comparer les offres : une étape incontournable

Pour profiter des meilleures conditions, il ne suffit pas d’accepter l’assurance groupe proposée par sa banque. Les assureurs indépendants et courtiers spécialisés offrent aujourd’hui des contrats personnalisés, souvent moins chers et mieux adaptés au profil de l’assuré. Par exemple, un couple jeune, non-fumeur et en bonne santé pourra obtenir une couverture jusqu’à deux fois moins coûteuse qu’un contrat bancaire standard.
La clé est donc de mettre en concurrence plusieurs assureurs. Un courtier en crédit immobilier peut accompagner cette démarche en analysant les devis, en s’assurant de l’équivalence des garanties et en négociant les meilleures conditions.

L’impact du profil sur le tarif

Le prix de l’assurance dépend de nombreux critères : âge, profession, état de santé, habitudes de vie (fumeur/non-fumeur), pratique de sports à risque, etc. Un emprunteur jeune et en bonne santé paiera logiquement beaucoup moins cher qu’une personne plus âgée. Mais même pour les profils considérés “à risque”, il existe des solutions adaptées grâce à la délégation d’assurance. Certains assureurs se spécialisent dans la couverture de profils atypiques et peuvent proposer des tarifs compétitifs là où les banques appliquent des surprimes élevées.

Des économies concrètes à la clé

Prenons un exemple : pour un prêt de 200 000 € sur 20 ans, une assurance groupe bancaire peut représenter environ 15 000 €. En choisissant une assurance déléguée mieux adaptée, il est possible de réduire ce coût de 5 000 à 7 000 €, tout en conservant des garanties équivalentes. Ces économies, directement réinvesties dans le projet immobilier ou dans l’amélioration du quotidien, peuvent faire une réelle différence pour le budget d’un ménage.

L’importance de l’accompagnement par un courtier

Changer d’assurance de prêt peut sembler complexe : comparaison des offres, vérification des garanties, démarches administratives auprès de la banque… C’est précisément là qu’intervient le rôle du courtier. En tant qu’intermédiaire, il simplifie le processus, conseille l’emprunteur sur le choix le plus avantageux et gère l’ensemble des formalités. Résultat : un gain de temps, de sérénité, et surtout des économies substantielles.

En 2025, réduire le coût de son assurance emprunteur est une opportunité accessible à tous. Grâce à la loi Lemoine et à la mise en concurrence des assureurs, il est désormais possible d’alléger significativement le coût global d’un crédit immobilier. Pour les emprunteurs, l’enjeu est simple : ne pas rester prisonnier du contrat bancaire par défaut, mais comparer et faire jouer la concurrence. Avec l’accompagnement d’un courtier, cette démarche devient rapide, claire et rentable.